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L’histoire des séminaires – Episode 3 : quelques grands séminaires dans le monde

Après avoir étudié l’origine du séminaire, disséqué son histoire et traversé les âges, quand est-il aujourd’hui ?

Si nous remontons de quelques années en arrière, voici le constat  : le nombre de prêtres catholiques remonte ! (avec un nombre actuel de 407 500 contre 405 800 en 2005.) En 2017, 87 ordinations de prêtres diocésains eurent lieu sur les 117 prêtres ordonnés au total. Avec en plus 33 prêtes issus des communautés religieuses.

Mais assez parler chiffres ! Pour conclure cette trilogie sur l’histoire des séminaires, place à deux exemples de séminaires ayant marqué l’histoire.

Le Grand Séminaire du Québec, l’un des plus grands

emontons le temps jusqu’en 1633, où le Grand Séminaire de Québec fut fondé par Saint François de Laval.

Son but premier était de former des prêtres diocésains. Mais le Grand Séminaire de Québec a accueilli des candidats confiés par l'évêque de leur propre diocèse (qui désiraient devenir prêtres).

Classique me direz-vous, mais ce n’est pas tout ! Même si François de Montmorency-Laval réunissait ses prêtres en société pour d'abord veiller à la formation des futurs prêtres. Il finit par recevoir différents diocèses des quatre coins du Canada. Les séminaristes envoyés en formation au Grand Séminaire du Québec représentaient des hommes d’âge divers. Ils devaient avoir entendu l’appel du seigneur à devenir prêtres. La condition d’entrée était donc simple : accepter de tout quitter pour suivre le Christ.

Pour résumer, ces hommes n’avaient que quelques conditions à respecter. Prendre le temps et les moyens nécessaires au discernement, à l’épanouissement de leur vocation, et à la formation en vue d’une vie de prêtre au service de l’Église et du monde de notre temps. Désireux de devenir prêtres, ces hommes ont exprimé leur désir à l’Église qui les accompagnent, sur cette route avec rigueur, mais bienveillance.

Placé sous la responsabilité de l'Archevêque de Québec, le Grand Séminaire de Québec se veut plus ouvert en accueillant des séminaristes de plusieurs diocèses de la province et même du Canada en général.

Pour conclure sur ce séminaire aussi différent qu’intéressant, ces séminaristes se préparent à devenir les “Serviteurs de vote joie !”

Le séminaire des barbelés, symbole de renouveau

Comment traiter de l’histoire des séminaires sans parler du mythique séminaire des barbelés ?

À l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, de jeunes théologiens et séminaristes allemands sont prisonniers dans le grand camp de guerre de Cherbourg et suscitent débats et questions. Mais que faire d’eux ?

En juin 1945, les autorités militaires et religieuses françaises envisagent donc la création d’un séminaire pour ces étudiants prisonniers de guerre. Le but de la fondation de ce séminaire unique est de contribuer à un renouveau spirituel de l’Allemagne. Le 18 septembre 1945, après une longue visite du camp par le futur pape Jean XXIII, celui-ci décide de confier à l’Abbé Stock la tâche d’organiser et de diriger ce séminaire… derrière les barbelés !

Installés à l'origine à Orléans, le séminaire des barbelés et ses 168 théologiens sont ensuite transférés vers le camp 501 à Coudray, près de Chartres.

D'août 1945 à juin 1947, ce séminaire unique en son genre a accueilli plus de 930 étudiants, dont 630 deviendront prêtres, parmi eux 4 évêques et 2 supérieurs de congrégations.

Même si une poignée d’entre eux sont ordonnés sur place, le renouveau du clergé allemand a trouvé sa place en ces lieux modestes.

C’est ici que s’achève l’histoire des séminaires. Ces établissements d’enseignement supérieur catholique destinés à former des prêtres ont marqué l’histoire et la religion.

Au fil des siècles, le modèle type du séminaire a su évoluer et s’adapter, en fonction des différents besoins des prêtres, diacres, ou encore purs séminaristes.

Aujourd’hui, certains séminaires sont également des Facultés académiques de philosophie et théologie. Leurs diplômes sont même reconnus par l’université pontificale (romaine), à laquelle elles sont affiliées. Et il apparait même que dans certains pays comme l’Allemagne, la valeur universitaire de ces diplômes est bel et bien reconnue. Les séminaires continueront-ils d’évoluer au fil du temps ? Affaire à suivre…

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